FOOTBALL


JS KHERRATA EN 1968

 

 

 

JOUEURS ET SUPPORTERS DE LA JS KHERRATA REUNIS DANS LE CAFE DE MANADI AHMED APRES UN MATCH VICTORIEUX EN 1968.jpg

 

(CLIQUEZ SUR LA PHOTO POUR L'AGRANDIR)

 

JOUEURS ET SUPPORTERS DE LA JS KHERRATA RÉUNIS DANS LE CAFÉ DE MANADI AHMED APRÈS UN MATCH VICTORIEUX EN 1968

 

 


 

 

 

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LICENCE DE OUARES YAHIA, JOUEUR DE LA JS KHERRATA, DONT LE TALENT DE DRIBBLEUR N’A RIEN À ENVIER AUX MEILLEURS JOUEURS DU MONDE DEPUIS LA CRÉATION DU FOOTBALL EN 1863.

 

 

 

 

LA LÉGENDE RACONTE QU’UNE FOIS YAHIA A SHOOTÉ SI PUISSAMMENT UN BALLON QUE CELUI-CI S’EST ENVOLÉ DANS LES AIRS POUR NE PLUS RETOMBER, ÉTANT PERDU DANS L’ESPACE.

 

 

 

 

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04/12/2014
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QUI SE SOUVIENT DE LA JSK ? (Jeunesse Sportive de Kherrata)

EVOCATION

 

QUI  SE SOUVIENT DE LA JSK ?

(Jeunesse Sportive de Kherrata)

 

 

 

Souvenirs pour les nostalgiques du beau football. Jadis, à Kherrata, parmi tous les sports, le plus prisé, le plus apprécié, le plus populaire était sans conteste le football.

 

Le stade municipal, situé à la sortie est du village, était une aire de jeu sans gazon ni tuf.  C’était un terrain vague damé situé au bord d’une rivière dont la crue périodique grignotait les parois friables.  La solution à ce problème fut trouvée en installant des gabions sur toute la longueur du stade.  Les joueurs disposaient toujours de ballons de rechange, car si un tir puissant envoyait la balle ronde loin hors du terrain, celle-ci se perdrait dans les fourrés alentours, ou tomberait dans la rivière avant d’être emportée par le courant.

 

 

Tous les quinquagénaires de Kherrata se souviennent de la prestigieuse J.S.K.  La Jeunesse Sportive de Kherrata fut créée en 1947. Les vieux Kherratatiens gardent toujours en mémoire les exploits de ces redoutables « Noirs et Blancs »[1]

 

 

 Image1 8

 

Pendant la guerre de libération nationale, la J.S.K. continuait à pratiquer un football de haute facture, car les motivations ne manquaient pas. Outre la joie de jouer et le désir de ne pas décevoir son public assidu et en quantité considérable, le fait de remporter un match contre une équipe française, a fortiori contre l’équipe militaire, équivalait pour les Algériens à une victoire armée contre l’ennemi.

 

La caserne se trouvait à quelques mètres du stade, en lieu et place de la base de vie de l’ancienne entreprise Truchetet qui avait construit le fameux barrage d’Ighil Emda en 1953.

 

Chaque dimanche après-midi, les habitants du village – c’est-à-dire la quasi-totalité de la population mâle – se donnaient rendez-vous au stade pour y soutenir inconditionnellement, avec toujours des émotions fortes, ce héros éponyme de Kherrata. Là, les vivats et les cris scandant à l’unisson les trois lettres « Ji-Esse-Ka ! Ji-Esse-Ka ! » résonnaient jusque dans les gorges du Chabet-El-Akhra, à l’autre extrémité de la localité, comme pour réconforter les âmes des victimes exécutées le 08 mai 1945 et jetées dans les ravins du haut des parapets.

 

Aujourd’hui, à la seule évocation de cette ancienne et prestigieuse équipe de football, ses contemporains laissent échapper un profond soupir avant d’affirmer, avec une pointe de nostalgie dans la voix, que le niveau technique de la valeureuse J.S.K. était au moins égal, sinon supérieur, à celui des clubs de la ligue 1 actuelle. Ils ne sont pas loin de la vérité. Indéniablement...

 

L’équipe était managée par le bouillant « Papa Lardeau », petit bonhomme trapu au caractère bourru ayant un fort accent du Midi. Aujourd’hui, je lui trouve beaucoup de similitudes avec Guy Roux, l’ex-entraîneur bourguignon du club français l’A.J.Auxerre. Du haut de mes douze ans, j’eus l’heureux privilège d’assister à bon nombre de matches joués par la remarquable J.S.K. Des images me remontent à la mémoire : je revois les dribbles déroutants de Derradji, les débordements surprenants de Aziz, les tirs maîtrisés de Madjid, les puissants dégagements de Mohamed, les belles échappées d’Idris...

 

Je revois surtout les envolées d’une grâce féline de Fabre, le gardien de but. Avec une détente prodigieuse, d’une grande élégance, il se saisissait du ballon à la seconde où le cuir allait se nicher dans les filets. Dans les gradins de fortune, les spectateurs se levaient comme un seul homme en poussant un énorme « oh ! » d’admiration avant d’applaudir à tout rompre cette prouesse d’un autre âge. Fabre était le dernier rempart de l’équipe. Mais quel rempart ! Selon sa bonne ou sa mauvaise forme du jour, il pouvait à lui seul gagner ou perdre le match.

 

 Image2

 

La rencontre dominicale de football était vécue à Kherrata comme une fête hebdomadaire. Au stade, on avait droit à deux spectacles : l’un se déroulant sur le terrain où les actions d’éclat et les beaux gestes des joueurs étaient un régal pour les yeux, l’autre se produisant dans les gradins où la musique des harmonicas, les cris de triomphe des spectateurs, les gesticulations burlesques de quelques excentriques constituaient cette ambiance électrique comme aimait la qualifier un ardent supporter.

 

Toute cette clameur fervente mêlée de battements de mains était parsemée de cris à la cantonade des marchands d’oranges, de maïs ou de limonade gardée au frais au milieu de blocs de glace.

 

« Qui veut une orange ? »

 

« Achetez mon maïs ! »

 

« Étanchez votre soif avec cette boisson toute fraîche ! »

 

La fin du match mettait tout le village en effervescence. Les commentaires allaient bon train... Certain aficionado décrivant à l’assistance une admirable phase de jeu avait même des larmes de bonheur aux yeux... La symbiose entre la population et la J.S.K. était entière... Les terrasses de café, en plein centre du village, voisines les unes des autres, étaient bondées de consommateurs... On s’interpellait d’une table à une autre pour évoquer la performance des « Noirs et Blancs » ou ironiser sur la dissipation du camp adverse...

 

 Sur les larges trottoirs, deux ou trois barbecues exhalaient l’appétissant fumet des brochettes et des merguez grillant sur la braise que le rôtisseur avivait en agitant un éventail.  On parlait, riait, chantait... On dansait même !

 

C’était là le troisième spectacle que nous offrait notre club adoré.

 

La J.S.K. d’autrefois ? C’était assurément autre chose !

 

Après un échec, les mines n’étaient certes pas aussi réjouies, mais l’effervescence restait la même. Pour atténuer cette déception, on s’ingéniait à trouver un bouc émissaire : entre l’impartialité de l’arbitre ou un joueur maladroit, le mauvais état du terrain ou le vent soufflant dans une direction défavorable, le choix était aisé.

 

« Même dans la défaite, la J.S.K. demeurait la meilleure ! De toute façon, dimanche prochain elle prendra sa revanche... »

 

Lem



[1] Ces couleurs neutres avaient été adoptées par les équipes sportives de Sétif, Guelma et Kherrata en signe de deuil à la suite des événements du 8 mai 1945 au cours desquels des milliers d’Algériens furent massacrés dans ces villes par la soldatesque française, perpétrant ainsi l’un des plus odieux crimes contre l’Humanité que la terre ait connus.


19/08/2014
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ALLEZ LES VERTS !


ALLEZ LES VERTS !

 

 

 

ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…

MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !

 

Hissez haut notre drapeau, notre drap beau !

Jonglez, jonglez, flambez, bravo et chapeau !

Rouh ya khouya, rouh, rouh âala tol, aâla tol !

Jouez, dribblez, marquez, marquez, goal, goal !


ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…

MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !

 

Merci l’artiste, sahit agma, maître du ballon

Lace tes chaussures et arrange tes bas longs

Ekker, joue, feinte, attaque, résiste, lutte, lutte

Cours, fonce, frappe, tire, ouiii, buut, buuuuut !


ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…

MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !

 

Le mérite et l’honneur sont au bout de l’effort

Allez, vous êtes les meilleurs et les plus forts !

Debout, digne, tout un peuple de vous est fier

Gagnez, gagnez comme vos frères aînés hier !


ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…

MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !

N’touma fel terrain, yalouled laâ bou l’football

Ouahna f’les gradins n’darbou zorna oua t’bol

Vive l’EN, vive l’Equipe Nationale, vive la Patrie

Ensemble pour Tamourth, pour El bled,  pour l’Algérie !


ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…

MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !

 

Lem

 

 



25/06/2014
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A P P E L

A   P   P   E   L

 


 

Quelques mordus de foot de la localité envisagent d’écrire

 

un ouvrage sur

 

 « L’épopée de la J.S. Kherrata »

 

A ce titre, un appel est lancé ici à l’intention

 

de tous ceux qui ont connu cette prestigieuse équipe de football

 

 pour contribuer au succès de cette entreprise

 

en  envoyant à l’adresse suivante

 

 kherratamemoires@gmail.com 

 

des souvenirs anecdotiques,

 

des documents écrits ou photographiques etc.

 

Merci d’avance.


16/05/2010
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ANCIENNES PHOTOS J.S.KHERRATA (Suite)

De G à D: Hacène, Abdellah, Salah, Abdelhamid, Madjid, Lakhdar, Nouredine (entr)

                Madjid, Salah, Kouider, Mokhtar, Slimane

 

De G à D: Madjid, Mokhtar, Lemnouer, Med salah, Salah

                Abdelhamid, Slimane, Sbaa, Laaziz, Lakhdar, Kouider


16/05/2010
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PHOTOS ANCIENNES : J.S.KHERRATA



De G à D: Madjid, Derradji, Med Salah, Mohamed, Saci, Omar, Papa Lardeau (entr)
                Said, Laaziz, Fabre, Idris, Mouhoub (1957)



De G à D: Abdellah, Abdelhamid, Laaziz, Lakhdar, Salah, Rabah,
                ?            , Khali, Mustapha, Madjid, Mohamed, Sbaa

14/05/2010
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JUBILE J S KHERRATA


 De G à D: Rabah, Madjid, Mustapha, Abdellah, Laaziz, Mohamed, Mouloud, Med Salah, Lakhdar, Slimane, Sbaa

QUAND LE FOOT TRANSCENDE LE TEMPS

 

Kherrata, le 7 mai 2010. Sur l'initiative de l'association sportive locale, un jubilé en mémoire de la disparition récente de trois joueurs de l'ancien club emblématique des années 60 - la J.S.K. (Jeunesse Sportive de Kherrata) - a été célébré dans la salle omnisports située à proximité du stade municipal.

Les noms des regrettés coéquipiers de la prestigieuse J.S.Kherrata, en l'occurrence BAHRI Laaziz, ROUBA Lakhdar et CHENOUF Lemnouer, ont été floqués sur des t-shirts blancs et grenats portés par les deux équipes composées d'anciens joueurs qui ont disputé un match de foot à sept très plaisant à voir.

L'embonpoint ou le poids de l'âge  de certains joueurs n'a aucune prise sur leur technique et la touche de balle restées entière n'est-ce le manque de vivacité de jadis. Cependant, des quinquagénaires, à l'image de Khaled Nabil ou de Sadoune Mohamed, ont gratifié l'assistance d'une démonstration footballistique digne des stars de la balle ronde. Dans le ciel, les disparus ont dû être enchantés par cette exhibition de bonne facture.

Cette cérémonie a été l'occasion de réunir des personnes qui se sont perdues de vues durant plusieurs années. Ces retrouvailles sur fond d'émotion et de souvenirs ont renforcé le sentiment que les trois footballeurs défunts sont aujourd'hui ressuscités puisque, de l'au-delà comme de leur vivant, ils ont réussi à rassembler des êtres animés d'une fraternité chaleureuse.

Merci Laaziz, merci Lakhdar, merci Lemnouer… Vos images sont à jamais gravées dans nos pensées.

 

 



08/05/2010
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BRAVO LES VERTS !




LA DOUBLE CONFRONTATION ALGERIE/EGYPTE

VUE PAR « VOX POPULI »

 


- Après la victoire algérienne, félicitations d'une anglaise à son amie d'Algérie.

- Réponse de celle-ci : « Thank you you you you you you you you …"


Version égyptienne de l'agression contre le bus des Verts : « C'est un scénario monté par les Algériens ». Or, « Vox populi » a fait son enquête. Voici la vérité :

Une abeille est entrée dans le bus suscitant une panique chez les passagers. L'affolement était tel que les occupants du car ont tout saccagé en s'auto blessant. Finalement la mouche à miel, appelé en Egypte « mouche à fiel », s'en est allée en produisant un curieux bourdonnement : « Bzzzzzaher ! Bzzzzzaher !


- Après la qualification des verts, le Caire pleure, Alger exulte…

- Autrement dit : Le Caire rote … Alger rit.


- En Egypte, le « Masri » pleure ; en Algérie loin des pleurs, les « masses rient »


Un supporter des Verts suggère de « fériériser » le 18 Novembre. En attendant, cette date est bel et bien « fièrisée ».


Même s'ils ne le sont pas en football, reconnaissons quand même que les Egyptiens sont champions en parlote lote, lote, lote... D'ailleurs, on le voit bien dans leurs feuilletons, c'est-à-dire les « mots-seuls-seuls ».


Devinette : Quelle différence y a-t-il entre les équipes algérienne et égyptienne ?

Réponse : La première joue en pensant à fair-play, la deuxième joue en pensant à faire plaies.


Il paraît que l'équipe égyptienne a son Zidane ?

C'est un Zidan sans « e », ou plutôt avec « heuuu…»


A chaque jet de coin (corner), les « corps-nerfs » des Algériens sont mis à dure épreuve.


Question à Saadane : « On dit que les joueurs algériens jouent mieux sur un terrain gazonné ? »

Réponse et sourire du coach national : « Le gazon étant vert, nous les Verts, c'est normal que nous gazons ! »


 

Exclamations des supporters des Verts

après un arrêt du goal algérien

 

- Un Veilleur de nuit : « Quelle gardien ! »

- Un Chauffeur de bus : « Quel arrêt ! »

- Un Enseignant : « Quelle classe ! »

- Un Nageur : « Quel plongeon ! »

- Un Riche : « Quel aisance ! »

- Un Facteur : « Quelle adresse ! »

- Un Epicier : « Quel bon bond ! »

- Un chasseur : « Quelle détente ! »

- Un Joueur de loto : « C'est un keeper qui gagne ! »

 


 

Exclamations et réflexions des supporters

Algériens pendant la rencontre

 

- Un Forgeron : « Allez les Fers ! »

- Un Garçon de café : « Allez l'E.N. ! Vous êtes des Verts incassables ! »

- Un Magistrat : « Voyez Égyptiens, avec nos Pros c'est dur ! »

- Un Postier : « Oublions l'échec, ce soir la victoire passera comme lettre à la poste. »

- Un Horloger : « Attention, nos joueurs ne doivent pas se laisser influencer par le temps. Ils doivent oublier le tic-tac, et ne penser qu'à la tactique »

- Un Passionné : « Allez, en avant Ya Louled ! Nous sommes avec vous En Vert et contre tous ! »

- Un supporter avisé : « Je suis confiant parce qu'avec Saadane, notre groupe Rabah, Rabah ! »


Exclamations des supporters des Verts

après le but algérien

 

- Un Chômeur en quête d'un logement : « Biiiiiiiiit ! Biiiiiiiiiiiiiiiiit ! »

- Un jeune : « Qui a marqué ? Antar Yahia ? Alors, Yahia Antar ! »

- Un Djoundi : « Quel précision ! Ce n'est vraiment pas un tir ailleurs !»

- Un Cordonnier : « Quel coup de pied ! »

- Un Oiselier : « Enfin, c'est dans la cage ! »

- Un pêcheur ; « C'est dans le filet ! »

- Saadane : « En vérité, ils sont forts mes diables ! »

 


 



18/11/2009
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ALLEZ LES VERTS !


EQUIPE EPIQUE

 

 

 

 

ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…

MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !

 

Hissez haut notre drapeau, notre drap beau !

Jonglez, jonglez, flambez, bravo et chapeau !

Rouh ya khouya, rouh, rouh âala tol, aâla tol !

Jouez, dribblez, marquez, marquez, goal, goal !

ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…

MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !

 

Merci l’artiste, sahit agma, maître du ballon

Lace tes chaussures et arrange tes bas longs

Ekker, joue, feinte, attaque, résiste, lutte, lutte

Cours, fonce, frappe, tire, ouiii, buut, buuuuut !

ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…

MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !

 

Le mérite et l’honneur sont au bout de l’effort

Allez, vous êtes les meilleurs et les plus forts !

Debout, digne, tout un peuple de vous est fier

Gagnez, gagnez comme vos frères aînés hier !

ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…

MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !

N’touma fel terrain, yalouled laâ bou l’football

Ouahna f’les gradins n’darbou zorna oua t’bol

Vive l’EN, vive l’Equipe Nationale, vive la Patrie

Ensemble pour Tamourth, pour El bled,  pour l’Algérie !

ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…

MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !

 

Khaled Lemnouer



19/11/2009
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HOMMAGE A BAHRI LAAZIZ


 

BAHRI Laaziz




QUAND FOOTBAL S'APPELAIT SPECTACLE…

 

Kherrata est en deuil : un symbole du football est parti. Une figure emblématique de la balle ronde s'est éteinte. Un homme aux mille qualités nous a quittés. Laaziz Bahri n'était pas seulement ce joueur hors pair du jeu  à onze à l'époque où football s'appelait spectacle, c'était aussi un sacré farceur. Ses histoires fabuleuses et invraisemblables se racontent encore, et se raconteront toujours pour témoigner de son immortalité.

« Laaziz est simplement absent, Laaziz ne peut pas mourir, car il fait partie intégrante du décor de Kherrata depuis des lustres », c'est la pensée unanime des habitants qui affluaient vers le cimetière local pour rendre un dernier hommage mérité au disparu. Dans le cortège, chacun selon ses souvenirs, rapporte une anecdote du défunt, ou décrit l'une de ses nombreuses prouesses footballistiques qui faisaient le bonheur des supporters (autant dire toute la région) de la fameuse J.S.K. (Jeunesse Sportive de Kherrata) des années 60.

Photographe professionnel de son état, Laaziz se distingua très tôt comme un avant-centre prodigieux au sein de l'équipe de football de Kherrata. Si bien que les dirigeants de la glorieuse entente (ESS) de Sétif, celle des Mattem, Koussim et autre Salhi, sollicitèrent ses services qu'il déclina poliment arguant que la J.S.Kherrata avait besoin de lui.

Petit de stature mais large de carrure, Laaziz, balle au pied, était la bête noire de toutes les défenses de la basse Kabylie. Rapide, précis dans ses relances et dans ses tirs, excellent dans le jeu de tête, ce numéro neuf avait toute les qualités d'un chasseur de buts. Une fois, il sillonna la moitié du terrain en jonglant de la tête avec le ballon jusqu'aux bois adverses où il marqua un but d'anthologie.  Cependant, ses prestations toujours applaudies lui valurent quelques agressions de la part de ses adversaires du jour qui se rebiffaient contre lui en le fauchant sévèrement. Mais lui se relevait toujours avec un large sourire et allait toucher la main de son vis-à-vis en montrant ainsi que le foot devait les réunir et non les séparer.

Pendant la guerre de Libération Nationale, Laaziz s'engagea dans la lutte en ravitaillant les maquis en munitions et en provisions de bouche. Or, après l'indépendance, il n'a jamais cherché à obtenir quelque compensation. Devoir et humilité…


Citoyen très populaire, Laaziz était aimé et respecté pour sa simplicité, son humour typiquement algérien, et son dévouement à toute épreuve pour tout ce qui touchait à la vie locale. Oui, Laaziz  était un être unique en son genre, et les habitants de Kherrata ne sont pas près d'oublier cet homme aux valeurs morales avérées doublé d'un footballeur de génie que l'histoire sportive locale imprimera à jamais dans ses annales.

Repose en paix, Laaziz, repose en paix joueur et farceur au grand cœur… Certes, ton corps a disparu pour toujours, mais ton image et ton aura resteront à jamais vivantes dans nos souvenirs !

 Khaled Lemnouer

 

 

 

 

 

 



03/11/2009
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