Conduire Bien et Bien se Conduire


Les feux de coassement

 

En principe, tout conducteur sait qu’il faut, de nuit, à la distance nécessaire, éteindre les feux de route et allumer les feux de croisement pour permettre au véhicule venant en sens inverse de continuer sa marche aisément et sans danger.

 

Or, qu’en est-il sur nos routes ? Dans la plupart des cas, les phares restent allumés, aveuglant l’un et l’autre des automobilistes casse-cou ; les jurons pleuvent alors des deux côtés ; l’accident est souvent évité de justesse ; hélas, parfois c’est malheureusement le dérapage de l’un des véhicules — ou des deux — avec tous les risques que cette imprudence peut comporter.

 

Entre nous, l’action d’allumer les feux de croisement demande-t-elle un effort considérable ? Se résoudre le premier à diminuer la puissance de ses phares, signifie-t-il soumission ou lâcheté ?

 

Auquel cas, pour certains usagers de la route, croiser les feux c’est comme croiser le fer ! Pour eux il vaut mieux l’épée que les paix.

 

Tout cela est bien entendu absurde ; mais cette absurdité n’est pas toujours bien entendue !

 

Pourquoi ces chauffeurs s’obstinent-ils à garder leurs feux de croisement allumés en rencontrant un autre véhicule ?  Peut-être que dans leur esprit le mot « El phare » faisant songer au « Rat », ils jugent que l’autre ne mérite aucune considération !

 



01/01/2009
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