ENFANCE


1er Juin : Journée Internationale de l'Enfance


ENFANCE MALTRAITÉE




 MALHEUR À CELUI QUI BLESSE UN ENFANT !


Rien n'est plus beau qu'une risette d'un bébé ; rien n'est plus adorable qu'un sourire d'une petite fille ; rien n'est plus rafraîchissant qu'un éclat de rire d'un enfant…

Mais hélas, on ne peut occulter les autres images, affreuses celles-là, dont les parents sont la cause principale. Oui, rien n'est plus monstrueux qu'un enfant abandonné ; rien n'est plus attristant qu'une fillette en pleurs ; rien n'est plus affligeant qu'un enfant maltraité…

Dur à admettre, certes, mais le fait est là. Terrible et cruel ! La maltraitance des enfants est en effet un fléau qui sévit dans toutes les parties du monde. Peut-être un peu plus dans tel continent que dans tel autre, mais toujours horrible ici et là.

 

Maltraiter un enfant est certainement l'acte le plus vil et le plus lâche commis par un adulte sur un être tout petit, plus faible que lui. Cette réalité abominable est d'autant plus incompréhensible et paradoxale qu'elle va à l'encontre des devoirs des parents, c'est-à-dire des époux, dont le rôle est d'assurer ensemble la direction morale et matérielle de la famille, de pourvoir à l'éducation des enfants et de préparer leur avenir.

 

Mais alors, qu'elles sont les causes qui incitent les grandes personnes à infliger aux petits ces mauvais traitements ? Elles sont multiples : cela va du déséquilibre psychoaffectif des parents, leur jeune âge, l'isolement, les antécédents de sévices moraux et physiques dans l'enfance (quelle que soit l'origine sociale), jusqu'aux facteurs socioéconomiques (chômage, promiscuité, maladie, alcoolisme…) qui jouent un rôle favorisant.

 

En France, chaque année 95 000 enfants souffrent de maltraitance, et 600 d'entre eux meurent des suites des sévices subis. Combien sont-ils chez nous ? L'absence de statistiques en ce domaine rend impossible l'évaluation de ce nombre. Néanmoins, si on comptait seulement les parents d'élèves qui demandent aux enseignants de ne pas hésiter à châtier leurs enfants en cas d'insuffisance scolaire, on serait effaré par le nombre trouvé. Cela prouve, si besoin est, que chez nous aussi beaucoup de gosses sont victimes de la maltraitance. Mais si, ailleurs, des associations militent sans relâche pour protéger les enfants contre l'agressivité des adultes, qu'en est-il chez nous ? A-t-on pris les décisions nécessaires pour assurer aux enfants santé, éducation et bonheur ?

 

Ces questions et bien d'autres encore restent posées car la rue, impitoyable, est là pour nous renvoyer l'image quotidienne de ces enfants livrés à eux-mêmes et s'adonnant à des activités en inadéquation avec leur âge. Qu'avons-nous fait pour les tirer de là ? Nous tous, adultes, pères de familles, autorités… pouvons-nous dire, la conscience tranquille, que nous avons rempli parfaitement notre rôle d'éducateurs et de protecteurs ? Non, assurément non. Il suffit pour s'en convaincre de regarder autour de soi. Une catastrophe, un désastre ! Et toute cette œuvre, consciente ou inconsciente, voulue ou forcée, peu importe, toute cette œuvre accomplie est la nôtre !

 

Les conséquences regrettables et néfastes de la maltraitance des enfants sont malheureusement considérables pour leur opposer une quelconque panacée. Le mal est fait par le mâle. Et comme l'on récolte toujours ce que l'on a semé, les corrections et les tortures que nous avons infligées en direct, nous les recevons à notre tour en différé. Oui, Malheur à celui qui blesse un enfant !

 

 



25/05/2010
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