Hocine KERBOUB, ou une vie au service des autres…

 

CHEMINI 

 

 

Hocine KERBOUB,

ou une vie au service des autres…

 

 

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La semaine dernière, tout Chemini, ou Azru n’Chemini, commune située à 60 km au sud-est de Béjaia, a rendu un grand hommage à un homme qui a marqué le souvenir des habitants de cette localité par son dévouement dans tout ce qu’il entreprenait en faveur des autres, notamment la jeunesse.

 

Les associations citoyennes, à leur tête MM le chef de daïra et le président de l’APC (dont, une fois n’est pas coutume, nous soulignons, ici, une popularité bénéfique) ont mis les bouchées doubles pour offrir à ce personnage remarquable un témoignage à sa juste valeur.

 

En son nom donc, un semi-marathon a été organisé qui a vu la participation de toutes les catégories (de 7 à 77 ans) et des associations sportives de Oued-Amizour, d’Aokas et des environs invitées à rehausser de leurs présences cet événement. A cette occasion, le public et les invités ont été agréablement surpris par la maîtrise de l’organisation générale par une jeune fille répondant au prénom de Oumelkheir qui était sur tous les fronts : accueil, inscriptions, départs et arrivées des courses, remises des prix… Et tout cela, s’il vous plaît, avec un sourire sympathique et permanent et des propos empreints humour bien de chez nous. Merci sœur algérienne.

 

D’ailleurs, le doyen de la course, Khaled Lemnouer, 67 ans, a tenu à souligner l’accueil aimable et enthousiaste réservé à tous les participants par les habitants de Chemini, hospitalité qui est, au-delà des récompenses offertes, le plus beau cadeau qui demeurera longtemps dans les mémoires. Merci frères algériens.

 

Mais qui est cet être exceptionnel dont tout Chemini garde une image éternelle ? Hocine Kerboub, dit Tarzan pour sa silhouette de bel athlète, est né le 10 janvier 1963. Il arriva à Chemini en 1986, à l’âge de 23 ans, pour y enseigner dans un lycée. Forçant le respect par ses actions pédagogiques et humanistes, le tout agrémenté de réflexions teintées d’un humour très apprécié, il fut adopté par toute la ville en peu de temps. Sa générosité et sa simplicité conquirent d’emblée tous ceux qui l’approchaient. « Quand on rencontrait Hocine, on oubliait ses rendez-vous », disait l’un de ses camarades.

 

Le 21 août 2011, sur la route de Boulimat, un accident, un drame, la Faucheuse… Hocine y trouva la mort et partit en laissant derrière lui toute une vie remplie de bienfaits, d’abnégation totale, noble et courageuse, sacrifice volontaire consenti pour venir en aide à ses semblables.

 

Sans nul doute, Hocine Kerboub est maintenant assis à la droite du Seigneur. Une place qu’il mérite amplement…

 

Lem

 



20/07/2019
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