L’HOMME, CET ARBRE QUI « GÂCHE » LA FORÊT…

L’HOMME, CET ARBRE QUI « GÂCHE » LA FORÊT…



TERRE : ESPACE « PLAT, NET » « UNI, VERT »

Peut-on imaginer la planète terre sans plantes, sans arbres, sans forêts ? A l’allure où se multiplient les incendies, où se répandent es maladies végétales, où se produisent les cataclysmes naturels, notre planète qui est un des astres de l’univers est en passe de devenir un désastre tout court !


Oui, si la flore venait à disparaître, la faune n’existerait plus, et la vie sur terre serait aussi présente que sur la lune…

La forêt a plusieurs fonctions :

1-     Économique : production de bois et autres produits pour l’approvisionnement des industries et des ménages.

2-     De protection : contre les avalanches, les glissements de terrains, l’érosion, les torrents, les vents, et pour la conservation des sources.

3-     Sociales : agréments, détente, loisirs, lutte contre le bruit, les pollutions…


La forêt tropicale couvre 7% des terres émergées (1,2 milliard d’hectares) et renferme plus de 50% de la faune et de la flore du monde (80% des insectes et 90% des primates). 7,5 millions d’ha disparaissent chaque année (3,5 défrichés retomberont en jachère et donneront une forêt secondaire.


Une forêt qu’on ne coupe pas (vierge) consomme, en respirant et en pourrissant sur pied, autant d’oxygène qu’elle en produit. Si elle brûle, elle donne du gaz carbonique qui, s’ajoutant à la pollution atmosphérique, provoque par effet de serre un réchauffement dangereux du climat mondial. En revanche, une forêt bien exploitée peut stocker le gaz carbonique sous forme de bois qu’on peut utiliser, et produira plus d’oxygène qu’elle n’en consomme.

 

TOUT CE QUI EST VERT DURE

Ainsi, l’arbre et la forêt sont des éléments indispensables pour l’équilibre du milieu naturel om nous vivons. C’est pourquoi, dans certains pays, on attache la plus grande importance au reboisement.


Mais qu’est-ce que l’arbre ? C’est un être vivant. Il présente, à l’instar du corps humain, des organes distincts aux fonctions diverses et précises : les racines et les feuilles forment les organes de nutrition, le tronc et les branches constituent le corps de l’arbre.


L’arbre naît, vit, grandit, vieillit et meurt. Mais s’il peut naître par la grâce de Dame Nature, s’il grandit tout en contribuant à alimenter l’environnement en eau et en oxygène, s’il apporte à l’homme mille et un avantages pour son existence, il meurt souvent par la faute de ce dernier. En effet, à la suite de l’intervention inconsciente de l’homme (branches arrachées, troncs abîmés par toutes sortes d’inscriptions gravées, incendies volontaires ou accidentels, pollution par certains produits chimiques…) l’arbre souffre et meurt, hypothéquant ainsi l’avenir de l’espèce humaine et animale. En assassinant l’arbre, l’homme ne sait-il pas qu’il entreprend son propre suicide ? La forêt est un organisme vivant. Il faut la protéger contre les dangers que représentent les parasites, les incendies, les dégâts causés par les effets de la modernisation et l’insouciance de l’homme.

 

ENTRE VIE SÛRE ET SURVIE

L’arbre et la forêt sont des éléments indispensables à l’homme et au développement économique du pays. Chacun de nous a donc le devoir de soigner, d’entretenir et de développer cet environnement vital. Nous avons également le devoir de recréer les forêts détruites par le feu ou les maladies. Le reboisement est une nécessité écologique et concerne chaque individu. Le reboisement vise, non seulement à reconstituer les massifs forestiers existants, mais également à étendre la forêt sur plusieurs milliers d’hectares pour lutter contre la menace permanente de l’érosion et de la désertification.


La reconstitution ou la création d’un capital forestier exige des investissements à long terme, une technique poussée, des efforts persévérants et opiniâtres. Elle est une mission nationale, et les citoyens doivent jouer un rôle primordial dans ce domaine.


Si chaque famille algérienne plantait chaque année autant d’arbres qu’elle a de personnes, le pays disposerait en peu de temps d’un capital forestier dont les innombrables bienfaits ne sont plus à souligner. Oui, planter un arbre, c’est transformer la survie, en vie sûre…


Lem



19/03/2013

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