DES GARS PETITS… ET DÉGÂTS GRANDS
DES GARS PETITS… ET DÉGÂTS GRANDS
Les accidents de la route n’en finissent pas de faire un grand nombre de victimes dans toutes les wilayate. Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette situation dramatique : l’alcool parfois, l’inobservation du code de la route quelquefois, l’état des routes souvent, la vitesse toujours !
Cette dernière, qui est la première cause, est due généralement à la jeunesse des conducteurs qui, en appuyant fortement sur le champignon des voitures neuves achetées par leurs parents, éprouvent la sensation grisante de dominer le monde ! Or, une seconde d’inattention, un mouvement inconsidéré, le véhicule incontrôlé… et voilà des corps et des corps projetés dans les décors !
Quand le fou au volant est la seule victime de son inconscience, c’est à la limite un moindre mal puisque c’est le libre choix du candidat au suicide ; malheureusement, ces énergumènes entraînent parfois dans leurs trépas des piétons paisibles (travailleurs, enfants…), ou les occupants malchanceux de leur bagnole.
C’est par exemple le cas des minibus conduits par des chauffeurs très jeunes, inexpérimentés et trop frivoles pour occuper un poste aussi important exigeant beaucoup de maturité, de sagesse, de prudence, parce qu’il y va de la vie des passagers ; en tout cas, c’est l’avis de la plupart des voyageurs… sauf celui des pas âgés.
Les Italiens qui ont compris depuis longtemps que la vitesse est très dangereuse, répète souvent cette recommandation salutaire : « qui va piano, piano, va sano et va lontano » (Qui va doucement, va sûrement et va loin.)