Scène de... Méninges


 

L’homme : La femme est l’incarnation du mal.  Désirant être l’égale de l’homme, mais ne pouvant pas faire le mâle, elle fait le mal. Ça rime peut-être, mais ça rime à rien !

 

La femme : C’est ce que tu viens de dire qui est mal.  Et à propos de rime, saches que tu es vraiment un maladroit pour quelqu’un qui prétend être un mâle adroit !

 

L’homme : Qu’est-ce que je disais !  Quand j’étais célibataire, tu me trouvais pas mal.  Maintenant que je t’ai épousée, voilà que tu ne me trouves plus mâle du tout !

 

La femme : Te rends-tu compte que tu es en train de dire du mal de la femme qui pourrait être la sœur, la mère... ?

 

L’homme : Ah çà !  Tu as raison, la femme c’est bien la mère, mais avec un « l » apostrophe.

 

La femme : Allons ne soit pas odieux.  Sans nous, les femmes, vous seriez bien malheureux, vous, les hommes !

 

L’homme : Encore une fois, tu as raison.  Sans vous, les femmes, nous serions vraiment des mâles heureux.

 

La femme : Tu ne vas pas me dire que tu n’es pas satisfait quand je prépare tes repas et fais tes repassages ?

 

L’homme : Tu sais, pour les repas, il te faut toujours une grande dépense pour faire une petite recette.  Quant au repassage, sans vouloir te froisser, tu repasseras comme on dit, car tout le monde peut le faire même sans fer.

 

La femme : Et les enfants, c’est peut-être toi qui les laves et les habilles ?  La vaisselle et la lessive, c’est encore toi qui t’en occupes !  Quand tu reçois tes amis, c’est toujours toi qui leur prépares le café !

 

L’homme : Arrête !  Arrête !  Sinon tu vas me dire que tu mâches aussi ma nourriture !  Chacun a un rôle à jouer dans un foyer.  Et en ce qui nous concerne, toi tu parles et moi je dégoûte.

 

La femme : Là, tu exagères !  Si moi je suis une femme, toi tu es plutôt infâme !

 

L’homme : Mais c’est toi qui as dit oui pour le nom !

 

 

La femme : Écoute, si je n’ai pas dit non, c’était pour ménager ton ouïe.

 

L’homme : J’ai demandé seulement ta main, pourquoi es-tu venue avec le reste ?

 

La femme : Hé bien, le reste est venu pour plaquer cette main sur ta figure si tu continues à me chercher !

 

L’homme : Te chercher ?  C’est justement ma première erreur !  Aujourd’hui, je donnerais tout pour te rechercher sans jamais te retrouver, bien sûr !

 

La femme : Là, tu vas trop loin !

 

L’homme : Tu n’as donc pas encore compris ?  C’est toi qui devrais aller très loin !

 

La femme : Ah, bon !  C’est comme ça ? Alors, adieu, je vais chez mes parents !

 

 

SUR CES ENTREFAITES, LES ENFANTS RENTRENT DE L’ECOLE TOUT JOYEUX

 

Les enfants : Bonjour papa, bonjour maman ! Joyeux anniversaire à tous les deux !  Voici notre cadeau pour votre 20ème année de mariage. Bravo !

 

 

 

 




31/12/2008
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