PLEURE Ô PAYS « BIEN NÉ MAIS » !
PLEURE Ô PAYS « BIEN NÉ MAIS » !
Comme dirait l’autre, « Si on avait voulu détruire ce pays, on ne s’y serait pas pris autrement ! ». En effet, depuis l’indépendance, tout a été dénaturé dans cette nation.
Les langues maternelles algériennes, daridja et tamazight, cohabitaient harmonieusement et conféraient à l’Algérie une spécificité reconnue mondialement et dont tous les habitants étaient fiers ; or, ils ont tout changé.
Le style vestimentaire féminin et masculin, élégant, ancestral et original, donnait à la population une empreinte naturellement maghrébine et africaine, unique au monde ; or, ils ont tout changé.
La culture, plusieurs fois millénaire, et ses corollaires que sont les coutumes, les traditions, les comportements, les mœurs, les principes, la morale constituaient l’essence même de l’âme des Autochtones de ce pays ; or, ils ont tout changé.
L’histoire antique et récente du pays, parsemée de noms de héros illustres qui ont défendu la patrie et construit le premier état de ce territoire, et dont l’évocation suscitait la fierté de leur descendance, léguait une certaine grandeur au peuple ; or, ils ont tout changé.
La personnalité algérienne, constituée de courage, de dignité, dont la notion de « nif » collée à son caractère trempé, devenue proverbiale, forçait l’admiration des autres ; or, ils ont tout changé.
Ainsi, les ridicules déshonorants ont fini par supplanter les vertus cardinales dans les quatre points cardinaux de ce beau pays. Quant à la femme, aux femmes…
Mais qui sont ces « ils » ?
Ce sont ces violeurs et ces ravaleurs de valeurs qui cherchent à voler sans elles.
Lem