HUMOUR CHRONIQUE

Billets de ... Maux Nés

PLEURE Ô PAYS « BIEN NÉ MAIS » !

 

PLEURE Ô PAYS « BIEN NÉ MAIS » !

 

 

j.png

 

 

Comme dirait l’autre, « Si on avait voulu détruire ce pays, on ne s’y serait pas pris autrement ! ». En effet, depuis l’indépendance, tout a été dénaturé dans cette nation.

 

Les langues maternelles algériennes, daridja et tamazight, cohabitaient harmonieusement et conféraient à l’Algérie une spécificité reconnue mondialement et dont tous les habitants étaient fiers ; or, ils ont tout changé.

 

Le style vestimentaire féminin et masculin, élégant, ancestral et original, donnait à la population une empreinte naturellement maghrébine et africaine, unique au monde ; or, ils ont tout changé.

 

La culture, plusieurs fois millénaire, et ses corollaires que sont les coutumes, les traditions, les comportements, les mœurs, les principes, la morale constituaient l’essence même de l’âme des Autochtones de ce pays ;  or, ils ont tout changé.

 

L’histoire antique et récente du pays, parsemée de noms de héros illustres qui ont défendu la patrie et construit le premier état de ce territoire, et dont l’évocation suscitait la fierté de leur descendance, léguait une certaine grandeur au peuple ; or, ils ont tout changé.

 

La personnalité algérienne, constituée de courage, de dignité,  dont la notion de « nif » collée à son caractère trempé, devenue proverbiale, forçait l’admiration des autres ; or, ils ont tout changé.

 

Ainsi, les ridicules déshonorants ont fini par supplanter les vertus cardinales dans les quatre points cardinaux de ce beau pays. Quant à la femme, aux femmes…

 

Mais qui sont ces « ils » ?

 

Ce sont ces violeurs et ces ravaleurs de valeurs qui cherchent à voler sans elles.

 

Lem


28/04/2016
0 Poster un commentaire

SOURIEZ, VOUS N’ÊTES PAS PHOTOGRAPHIÉS !

 

SOURIEZ,

 

VOUS N’ÊTES PAS PHOTOGRAPHIÉS !

 

 

 

artimage_274135_3914576_201202145401204.png

 

 

 

Il est gratuit, il est beau et il peut rapporter gros ; c’est le trait d’union entre lui et lui, elle et elle, lui et elle, elle et lui ; c’est l’échange de bonheur entre le père et le fils, la mère et la fille, les parents et les enfants ; c’est la clef universelle qui ouvre toutes les portes ; c’est un fruit sans pépins qui donne la banane et la pêche ; avec lui, l’être est toujours radieux.

 

Depuis peu, la science s’intéresse au sourire. En effet, des chercheurs américains ont découvert que le sourire avait des effets bénéfiques sur la santé. Le sourire déclencherait des modifications biochimiques dans le cerveau qui libérerait le stress, l’inquiétude et les tensions que l’on peut accumuler tout au long de la journée. Il permettrait donc d'augmenter notre bien-être, mais aussi celui des autres.

 

Les vertus du sourire sont innombrables. Entre autres, il met de bonne humeur, embellit et rend attirant, conserve la jeunesse, aide à rester positif, fait passer un message difficile, développe la convivialité, élimine les énergies négatives, relève notre estime de soi.

 

En souriant, nous utilisons 17 muscles qui permettent de libérer des substances dans le corps qui vont le détendre et lui apporter un sentiment de bien-être. Lorsque le corps se sent bien, il fonctionne mieux et lutte mieux contre les virus et autres maladies ; nous pouvons dire que sourire est le meilleur médicament qui soit.

 

Au cas où vous oublieriez de sourire, n’en faites pas un fromage, et dites « cheese »…

 

Lem


22/04/2016
0 Poster un commentaire

COURANT D’ÈRE ET TEMPS PLUS VIEUX

 

COURANT D’ÈRE ET TEMPS PLUS VIEUX

 images.jpg

 

On me dit souvent que je ne fais pas mon âge ; c’est vrai, mais n’empêche que je suis réellement âgé de « quatre-vingts sans dix ans ». Eh oui, septuagénaire ! Et alors ?

 

Eh bien, le septuagénaire qui vous parle fait trois fois par semaine un footing de dix kilomètres, et participe à tous les marathons possibles ; mais soyons modestes, disons semi-marathons qui sont même parfois « semi-remorque » quand la fin du parcours met sur les genoux.

 

On a coutume de dire « Ah, si jeunesse savait et si vieillesse pouvait ! ». Aujourd’hui, les vieux sont ingambes et paraissent jeunes, alors que les jeunes désœuvrés paraissent vieux. Normalement, les vieux pensent au tombeau et les jeunes au temps beau ; malheureusement, on constate l’inverse. Le phénomène morbide du suicide fait  affreusement partie du quotidien chez les moins âgés.

 

Un peuple sans culture est voué à la décrépitude. Là, je ne parle pas de culture physique même si c’est important pour le cœur, ni de culture maraîchère même si c’est vital pour le corps, je veux parler de cet enrichissement de l'esprit par des exercices intellectuels, de cette application que l’on met à perfectionner les sciences, les arts, à développer les facultés humaines.

 

La culture peut éradiquer pas mal de fléaux sociaux qui accablent une population. Ibn Khaldoun disait : « pour construire le futur, il faut comprendre le présent ; et pour comprendre le présent, il faut connaître le passé ».

 

Autrement dit, pour ne pas s’égarer, il faut courir derrière le vieil art…

 

Lem

 

 

 

 

 

 


25/02/2016
0 Poster un commentaire

Le Dico de Lem

 

Le Dico de Lem

 

 

 

 téléchargement.jpg

 

 

A

 

 

ABRACADABRANT            

Incroyable mi-vrai

 

AGNEAU                              

Bééébééé de la brebis

 

AMBITION                 

Désir de faire savoir son savoir-faire

 

AQUARIUM                         

Solide fragile

 

ARGENT                              

Métal précieux blanc très salissant

 

ATHEE                                 

Personne croyant à l’incroyance

 

AULX                        

Pluriel très singulier

 

AVOCAT                    

 Membre du Barreau qui vit par et pour les barreaux

 

 

 

B

 

BABA                        

  Papa gâteau

 

BATTERIE                           

 Grosse pile autour de laquelle on construit une voiture

 

BEAUTÉ                                 

Une peau belle susceptible de ramasser de l’or dur

 

BEGAYER                               

  Pa-parler a-avec di-diffi-difficulté

 

BELLE-MERE                          

Femme qui aime sa belle fille plus que sa belle-fille

 

BIGAME                       

Masculin qui s’accorde avec le féminin pluriel

 

BISTOURI                               

Instrument d’opération pour aller vers le  calcul

 

 

BLOUSE                                  

  Vêtement à salir pour travailler proprement

 

BOXE                                      

  Sport où l’on peut voir beaucoup de beaux coups

 

 

 

C

 

CAFE                                         

Breuvage au coût amer

 

CERCLE                                 

    Carré sans angle

 

CHAMPION                              

 Être qui possède un tempérament de vingt cœurs

 

CHAMPION DECHU                 

  L’ex ploie

 

CINEMA                                   

 Endroit sale, obscur

 

COLERE                                     

 Inflammation dont l’irritation peut entraîner une maladie appelée rage

 

CONDAMNE                             

  Imbécile voué aux peines de l’enfer

 

CONSOMMATEUR                   

Client très marqué par les coûts de dettes

 

CORRUPTION                            

 Moyen d’obtenir le superflu grâce au super flou

 

 

COQUETTE                              

   Charmante et jolie belle femme toujours ravissante

 

 

 

D

 

DANCING

Un bal qui fait des beaux au pluriel

 

DEBITEUR 

 Personne qui ne sait plus où donner de la dette

 

DEPUTE 

Élu pour lequel on a voté parce qu’il n’a pas fauté

 

DESERT 

Mer sans eau

 

DIABLOTIN 

Mâle et fils de Satan

 

DIVORCE 

Interruption légale d’un mariage si vil

 

DROGUEE 

Candidate au suicide comme dans un film stupéfiant où l’héroïne meurt d’une mort fine

 

 

 

 

 

E

 

 

EAU 

Agent liquide

 

EAU DE VIE 

Boisson qui rend ivre mort

 

ECHO 

Retour à l’envoyeur du timbre par voie aérienne

 

EFFORT 

Peine capitale

 

ELECTEUR 

Personne qui entre dans l’isoloir pour sortir de l’isolement

 

ENFANT 

Adulte qui n’est pas encore adolescent

 

ERUDIT 

Personne qui sait qu’elle ne sait rien

 

ETENDARD 

Drap beau

 

 

 

F

 

 

FACTEUR

Homme de lettres et de communication dont l’adresse lui vaut un nombreux courrier

 

FARCE

Blague qui fait un grand tabac

 

FEMME

Être qui trouve sa force dans sa faiblesse

 

FISC

Détecteur de mensonges

 

FOOTBALL

Sport qui se pratique avec des bas longs

 

FORT

Être qui n’Hercule devant rien

 

 

 

G

 

GENDRE

Malheureux qui a épousé la fille et l’amer

 

GÉNERIQUE

Chef de bande

 

GOMME

Matière qui s’efface en effaçant

 

GOUFFRE

Trou noir troublant

 

GROTTE

Endroit où l’on antre sans frapper

 

GUERRE :

L’alarme qui déclenche la larme

 

 

 

H

 

HARDI 

Un brave courageux et intrépide dont l’audace relève de la témérité

 

HAREM 

Cour où se réunissent les femmes d’un même homme.

 Ce mot arabe se lit de droite à gauche

 

HOMME 

Être malheureux parce qu’il croit être un mâle heureux.

 

HORLOGE 

Appareil indiquant les heures et les minutes en quelques secondes

 

HULULEMENT 

Cri chouette

 

 

 

I

 

IDEAL 

Un parfait toujours imparfait

 

ILLUSIONNISTE 

Personne qui force les autres à regarder sans voir

 

IMBROGLIO 

Cent sens sans sens

 

INCOMPETENCE 

Désorganisation des organisations

 

INTELLIGENT 

Mâle adroit

 

 

 

J

 

JARDINIER 

Homme de culture qui n’est pas une grosse légume

 

JOBARD 

Crédule naïf très niais facile à rouler

 

JUMEAUX 

Frères qui se ressemblent comme deux sœurs

 

 

J.T. 

Journaliste télévisé

 

 

 

K

 

KIDNAPPING 

Action des ravisseurs ravissant avec ravissement une ravissante pas du tout ravie

 

KIF-KIF 

La même chose de la chose même

 

KIMONO 

Vêtement pour un hobby qui se porte avec une obi

 

KLEPTOMANE 

Personne qui aime voler dans les aires

 

 

 

L

 

LÂCHE 

Soldat si vil

 

LANÇON

Plix que l’on exige poul délivler une pelsonne captive

 

LAPALISSADE 

Vérité vraie dont l’évidence est sans aucun doute certaine

 

LIT 

Couche servant à se réveiller

 

LOYAUTE 

Qualité d’un caractère haut, net

 

LUNE 

Planète éclairée la nuit par la pleine terre

 

 

 

M

 

MAGOUILLES 

Les coups durs des coulisses

 

MAIRE 

Magistrat qui connaît l’APC du métier

 

MARIAGE 

Union qui fait la farce

 

MASOCHISTE 

Personne qui souffre quand elle ne souffre pas

 

MEDECIN 

Spécialiste dont le travail consiste à trouver les mets préférés du patient pour les lui interdire

 

MEMOIRE 

Faculté qui permet de jeter l’oubli aux oubliettes

 

MERE 

Être qu’on aime énormaman

 

MIROIR 

Endroit secret où l’on peut réfléchir

 

N

 

NAISSANCE

Début d’un compte à rebours

 

NEANT

Endroit plein de vide

 

NOUVEAU-NE

Un couple de mots annonçant les maux d’un couple

 

 

 

O

 

OCULISTE

Amateur de lentilles qui gagne sa vie en travaillant à l’œil

 

ON

Personnel de service

 

OR

Etalon pouvant valoir plusieurs chevaux

 

 

 

P

 

PÂTES

Nourriture riche qui n’est pas chair

 

PAYSAN

Homme qui ne connaît pas le chômage grâce au chaumage

 

PELOUSE

Lieu fermé qui est tout vert

 

 

PEUPLIER

Arbre bien droit qui n’a jamais été un peu plié

 

PEUR

Mélange de chaud et d’effroi

 

PIE

Voleuse qui vole

 

POMPIER

Soldat sapeur et sans reproches

 

PROFITEUR

Homme qui vit aux dépens de celui qu’il égoutte

 

PUBLICITE

Moyen de faire marcher en roulant

 

 

 

Q

 

QUALITE

Attribut du sujet

 

QUAND

Date d’une période donnée où le moment arrive lorsque la minute annonce l’instant

 

QUIETUDE

Paix pour qui est quiet et pour qui est coi

 

QUINQUENNAL

Adjectif désignant un plan prévu pour cinq ans qui dure en général dix ans

 

QUITTANCE

Écrit prouvant que le débiteur a acquitté sa dette à sa date

 

 

 

R

 

RAMADHAN

Le début de la faim où l’on attend la fin du début

 

RAVAGEURS

Des gars qui font dégâts

 

RECULER

Avancer en arrière

 

 

S

 

SALAIRE

Traitement de choc pour atténuer la douleur de la faim du mois

 

SAVOIR-VIVRE

Convenances pour les uns et les hôtes

 

SŒUR

Frère de sexe faible

 

SERPENT

Animal dont la piqûre entraîne une mort sûre

 

 

 

T

 

TRAVAIL

Effort nuisible à cause du sale air qu’il produit

 

TERRE

Un grand des astres de l’univers

 

TRANSPIRATION

Sortie de sueur par les pores.  Exemple : suer comme un porc

 

 

 

 

U

 

ULEMA

Érudit qui est au coran de tout

 

UNANIMITE

Oui clos

 

USINE

Assemblage de briques pour amasser des briques

 

USURE

Service qui sert vice et qui serre vis

 

 

 

V

 

VICTOIRE

Situation où défaite des uns occasionne des fêtes des autres

 

VIGNE

Plant qui se distingue par ses feuilles et cépage

 

VOITURE

Moyen de transport à chevaux

 

VOIE

Chemin de fer, rail

 

VÉRITÉ

Vérité : âme blanche susceptible de blesser

 



W

 

WAGON

Voiture qui n’est pas automobile

 

W.-C.

Cacabinet de toilettes

 

WESTERN

Triste époque des Indiens d’Amérique appelée Ouest terne

 

X

 

X

Inconnue dont on se plaint à cause de la multiplication de ses opérations

 

XENOPHILE

Personne qui aime les étranges hères

 

XERES

Vin blanc pouvant rendre gris et même noir

 

 

 

 

Y

 

YACHT

Navire de plaisance où l’on se paye du bon thon

 

YAOURT

Lait caillé indispensable pour l’écolier

 

YOGI

Indou devenu un dur

 

YOUYOU

Cri qui monte dans les airs grâce à des battements d’elles

 

 

 

Z

 

ZEZAIEMENT

Défaut d’une personne dont la prononciation n’est pas zuste

 

ZINC

Petit bar qui n’est pas un bar beau

 

ZORRO

Héros masqué qui démasque

 

 

 

 

 

Lem 

 


06/10/2013
0 Poster un commentaire

ÊTRE OU PARAÎTRE, LASSE EST LA QUESTION

 

ÊTRE OU PARAÎTRE, LASSE EST LA QUESTION

 

(Conseils d’un père à son fils)

 

 

 

 36849p.jpg

 

 

 

 Ne mens pas, mon fils, c'est mal.

Mais, papa, tout le monde ment aujourd'hui. Je le vois même dans… mon songe.

 

Ne vole pas, mon fils, ce n'est pas bien.

Mais, papa, comment faire donc pour atteindre les hautes sphères sans voler ?

 

Il faut aimer ton prochain, mon fils, et l'assister en toute circonstance.

Mais, papa, sais-tu qu'il y a trop de prochains et tellement de circonstances ? Tu dis toi-même qu'on ne sait plus où donner de la… dette !

 

Il faut bien travailler à l'école, il y va de ton avenir, mon fils.

Mais, papa, à l'école il n'y a que les colles. Quant au reste, il n'y a que les restes. On y va pour apprendre l'écrit, et on ne récolte que les cris.

 

Il faut respecter les biens publics et l'environnement, mon fils, c'est le devoir de tout citoyen qui se respecte.

Mais, papa, les devoirs j'en fais tous les jours et tous les soirs. Pour le reste, ce n'est pas ma faute si la ville est devenue la vile, si les bonnes habitudes ne persévèrent pas, et si la campagne perd ses verts !

 

Il ne faut jamais faire de faux témoignages, mon fils, c'est un péché.

Mais papa, aujourd'hui il y a tellement de faux témoignages qu'il faut, à mon avis, faire un faux témoignage contre le faux témoignage pour avoir conscience qu'on a fait un bon témoignage.

 

Il ne faut jamais s'abandonner à la colère, mon fils, c'est une mauvaise conseillère.

Mais papa, comment faire dans un milieu où le centre de gravité est justement la colère ? Si bien que les gens qui se croisent se lancent en guise de politesse : « Alors, comment « t'emportes-tu » aujourd'hui ? »

 

Il faut être propre et honnête, mon fils, et éviter de nager dans l'eau trouble.

Je sais, papa, qu'il faut s'éloigner de l'eau sale et de… l'opprobre, mais comment faire quand autour de soi il n'y a que de la propreté sale répandue par les Huns et les hôtes ?

 

Mon fils, suis mes conseils qui sont les conseils de tes ancêtres qui les détenaient de leurs pères. Suis mes conseils, mon fils, et tu vivras heureux sur ce sol qui est tien et celui des tiens. Si tu le peux, sois bon et juste, sinon sois juste bon.

 

Oui, papa, je te suis et suivrai tes conseils. Tu veux dire que pour exister, il faut être ? Et que moi, j'existe parce je ne suis pas ce qu'il ne faut pas suivre. Et suivre ce qu'il ne faut pas n'est pas le but de celui que je suis. Et celui que je suis, suis celui que je veux être, c'est-à-dire toi, papa, toi que je suis et que je suivrai tant que je suis.

 

Lem


27/07/2013
0 Poster un commentaire

Algérie, mon amour !

 

 

Algérie, mon amour ! 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

Coup de gueule à la suite de la suite sans suite…

 

Qui aime l’Algérie ?

Sont-ce ces concepteurs de réformes en tous genres qui élaborent des plans d’action où l’action reste toujours en plan ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Sont-ce ces champions de l’économie de marché qui font marcher l’économie en engendrant des « ben et fils » ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Sont-ce ces malhonnêtes de tous bords qui utilisent la prière pour se donner une apparence de mâles honnêtes ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Est-ce cet élu qui pense d’abord à « louis » avant de penser aux autres ?

 

Qui aime l’Algérie ?

Sont-ce ces messieurs de la censure qui sont sûrs des ravages qu’entraînent leurs coupures, et qui apprécient les navets mais pas les fruits ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Est-ce cet historien dont les écrits vains plongent l’Histoire dans les histoires ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Sont-ce ces réformateurs du système éducatif qui ne veut pas dire son nom et qui affirme toujours son non ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Est-ce cet agriculteur qui préfère la pêche à la bêche ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Sont-ce les pays étrangers amis pour lesquels le mot ami est parfaitement étranger ?

 

Qui aime l’Algérie ?

Est-ce ce trabendiste qui grève l’économie du pays en valorisant les produits étrangers au détriment des produits nationaux, et qui gagne « impôts » beaucoup ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Sont-ce ce père et cette mère dont le devoir est d’élever convenablement leur progéniture, et qui ont fait de ces petits êtres des êtres petits ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Est-ce cet enseignant qui ne fait aucun effort de réflexion notable pour améliorer son enseignement, et qui se contente de regarder sa fiche en se disant que le reste ne le regarde pas et qu’il s’en fiche ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Est-ce ce responsable local qui n’est jamais à l’écoute de ses administrés, et qui vit aux dépens de ceux qu’il égoutte ?

 

Qui aime l’Algérie ?

Est-ce ce médecin qui est absent à son poste parce qu’il s’occupe des cachets de l’administration au lieu d’administrer des cachets ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Est-ce ce préposé au guichet qui aime sévir au lieu de servir, et qui donne de la voix au lieu de montrer la voie ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Sont-ce ces fellahs dont le travail terre à terre de la terre a fait d’eux des « végète-tôt » ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Sont-ce ces jeunes formés à l’étranger par les revenus de l’État, et qui ne sont pas revenus préférant passer d’un état de fait à un état de fée ?

 

Qui aime l’Algérie ? 

Sont-ce ces responsables nantis qui pensent à l’achat du pouvoir au détriment du pouvoir d’achat ?

 

Oui, qui aime l’Algérie ? 

Qui aimera donc cette Algérie pour l’entourer d’amour, de soins, de civisme, de moralité, de culture, de volonté, de...

 

Qui aimera donc cette Algérie où, au lieu de s’aider tout le monde cède, au lieu de voter tout le monde faute, au lieu de chaumer tout le monde chôme, au lieu de penser « apprendre » tout le monde pense à prendre, au lieu d’employer le temps tout le monde emploie le ton, au lieu de penser au lieu tout le monde pense à mille lieux...

 

Oui, qui aime l’Algérie ? Algérie, mon amour, Algérie millénaire, Algérie chérie.

 

Algérie mon amour, beau paysage, quand deviendras-tu un beau pays sage, ô pays magique victime de la magie et des sorts nets…

 

Ô Pays bien né mais…

 

 

Lem

 

 


29/05/2013
1 Poster un commentaire

Entre savoir-vivre et vivre sans savoir…

Entre savoir-vivre

 et vivre sans savoir…

 

 


De mon temps (qui était beau même quand il pleuvait), les relations humaines n’étaient pas un vain mot. La politesse était de mise ; exprimée en berbère, en arabe ou en français, elle rendait la vie belle. La courtoisie se manifestait dans tous les comportements, dans toutes les attitudes, dans toutes les conversations…

Le maître-mot était : respect. Cette notion nous était inculquée par nos parents depuis notre plus tendre enfance. Respect de la famille, des personnes âgées, de l’environnement, de la nourriture, de la parole donnée, des voisins, et tutti quanti.

De plus, père, mère et fratrie éveillait en nous le sentiment de partage. A ce propos, je me souviens que ma mère me chargeait souvent de distribuer aux foyers environnants des assiettes d’un mets délicieux qu’elle venait de préparer ; de même, nos voisins nous offraient à leur tour des préparations culinaires savoureuses et autres pâtisseries. Si bien que dans tous les esprits, les familles d’un quartier ne constituaient en fait qu’une seule et même famille.

Ces considérations morales se traduisaient par les formules de politesse adressées par le plus jeune au plus âgé, mais aussi par l’adulte au petit. Au sein de cette ambiance conviviale, on avait l’impression que rien ne pouvait nous arriver, que la protection des biens et des personnes était garantie, qu’il pleuvait toujours du soleil…

Qu’en est-il aujourd’hui ? Avez-vous remarqué que les formules de politesse chères à l’Algérien de jadis continuent à s’effriter ? Si bien que lorsque vous dites « Bonjour » à un passant, il vous regarde étonné sans répondre, ou bien il vous demande de répéter votre parole ayant oublié jusqu’au sens de cette civilité élémentaire.

 

« Merci, de rien, au revoir, bon appétit, pardon, s’il vous plaît... » et bien d’autres termes courtois représentent les éléments des règles qui régissent le comportement, le langage d’une société civilisée.

 

Le respect de l’autre, le respect de l’hôte, voilà ce qui caractérisait l’Algérien du passé aujourd’hui dépassé ; il a même perdu de vue l’une et l’autre de ces qualités.

 

Pour illustrer ce qui précède, voici une anecdote vécue par mon ami Rachid : de retour de son footing matinal, ce coureur passa devant trois personnes qui attendaient le bus et leur adressa un chaleureux bonjour. Aucune réponse. Tout en continuant à trotter, il se retourna et hurla son bonjour pensant que les autres n’avaient pas entendu la première salutation. Aucune réponse. Alors, mon ami Rachid revient sur ses pas, et lorsqu’il arriva au niveau des quidams, il fit mine de chercher quelque chose par terre. Là, une voix lui demanda ce qu’il cherchait. Réponse de mon ami Rachid : « Je viens de faire tomber un bonjour… Ah ! Ça y est, je l’ai trouvé ! ». Mon ami Rachid fait le geste de ramasser un objet invisible, le met dans sa poche avant de poursuivre sa course laissant derrière lui un trio interloqué…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


20/02/2013
0 Poster un commentaire

LA MORT A PETIT FEU...

 

LA MORT À PETIT FEU...

 


 

Êtes-vous un fumeur ? Si oui, ceci doit vous intéresser. Si non, ceci doit quand même vous intéresser. .. pour que vous ne vous intéressiez jamais au tabac.

 

Vous vous demandez sûrement ce qu’il y a de si intéressant à savoir ? Eh bien, suivez du regard les volutes de fumée, lisez l’écrit, écoutez, les cris, plutôt qu’une fois « gare ! » ils vous disent… six gare !

 

Une cigarette allumée dégage environ 4000 composés (oui, 4000 !) parmi lesquels on peut distinguer l’oxyde de carbone, la nicotine et le goudron. Il est prouvé que c’est la nicotine qui est la première responsable (après vous !)  de la pression sanguine, de l’élévation du rythme cardiaque, de la consommation d’oxygène…

 

Après cette secousse, préparez-vous maintenant à subir un véritable tremblement de terre. La consommation de cigarettes, surtout sans filtre, favorise le taux de mortalité par cancer du poumon, du larynx, de l’œsophage, de la vessie, du rein, du pancréas (sans compter que l’appétit disparaît… petit à petit).

 

Les fumeurs de cigarettes ont environ 70% de risques (ou de chance pour les candidats au suicide) de mourir de maladies que les non-fumeurs ! Ce n’est pas le fait de fumer qui est en cause, mais celui d’inhaler la fumée. Plus de 90% des cancers du poumon, et près de 40% des bronchites chroniques sont dus à l’inhalation de la fumée des cigarettes (il n’y a donc pas de fumée sans… fou !).

 

De grandes enquêtes, menées sur un grand nombre de personnes, révèlent que les fumeurs de cigarettes vivent moins longtemps que les non-fumeurs (le mektoub n’a rien à voir avec ces statistiques).

 

En conséquence, au lieu de fuir la réalité, il serait plus profitable pour votre santé et votre longévité de chercher à savoir comment arrêter de fumer. Plusieurs moyens s’offrent à vous. En voici trois :

 

- L’acupuncture (le traitement n’est pas compliqué du tout même si cette médecine est d’origine chinoise).

 

- Le chewing-gum à la nicotine (prendre un chewing-gum à la place de la cigarette sans céder à la tentation de faire l’inverse).

 

- Le meilleur moyen reste la volonté ferme, tenace, inflexible de rejeter, une fois pour toutes et tout en une fois, l’envie de fumer.

 

Oui, à force de motivation et de persévérance, on arrive à déplacer des montagnes (de cigarettes).

 

Fumeurs, ne fumez-pas ! Ne fumez plus ! Ou tout au moins, ne fumez pas plus ! Et n’enfumez pas les autres SVP ! Merci.

 

Croyez-en mon expérience personnelle : en y mettant tout le paquet, vous réussirez à vous démettre du paquet (cigarettes) tout en économisant un paquet (d’argent).

 

Alors, attention aux blondes, et méfiez-vous des brunes !

 

Enfin, voici une autre preuve indiquant que la cigarette tue bel et bien : n’est-ce pas cette dernière que l’on offre au condamné à mort avant de lui donner du (feu !) ?

 

 

 

 


24/05/2012
0 Poster un commentaire

ELECTIONS : EN AVANT... DOUTE !

 

EN AVANT ...  DOUTE !

 

 

 

Le Paradoxe est une chose qui heurte le bon sens. C’est un contresens, une absurdité. Et, paradoxalement, cette singularité est devenue pour nous une chose normale à force de la trouver et de la vivre partout, dans tous les secteurs et à tous les niveaux. Qu’en en juge par les choses suivantes et leurs contraires :

 

- On parle de progrès et de réalisations ultramodernes dans les postes et télécommunications alors qu’une lettre met encore aujourd’hui dix jours pour couvrir une distance de 50 km ; une tortue, elle, mettrait huit jours pour parcourir le même trajet.

 

- On inonde le marché d’articles inutiles importés alors que les produits de première nécessité importent peu... Autrement dit, on baigne dans le superflu et on nage dans le « superflou ».

 

- On avance des statistiques généreuses pour convaincre que notre système éducatif est une réussite totale. Or, le niveau de l’écolier continue de baisser à cause de l’école liée.

 

- On déclame avec un orgueil démesuré que notre pays aux mille et une facettes, avec ses 1600 km de côtes, son Sahara, ses montagnes, ses forêts, son soleil... est une aubaine en matière de tourisme. Or, la vue de ces paysages abandonnés réveille en nous une douleur qu’on peut appeler crise de « la peine des sites ».

 

- On explique que pour sortir du sous-développement, il faut que l’objectivité, la transparence et la compétence l’emportent sur la subjectivité, la fausseté et l’incapacité, c’est-à-dire qu’il faut mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Or, lorsqu’on se rend à la place, on ne trouve pas l’homme ; et lorsqu’on trouve l’homme, on s’aperçoit qu’il n’est pas à sa place.

 

- On assure que les problèmes concernant le travail et l’agriculture qui sont les premières richesses d’un pays sont une préoccupation de tous les instants des instances. Or, le chômage est partout, et partout il n’y a pas de chaumage.

 

- On prétend que la prise en charge des malades et la lutte contre les maladies sont une priorité permanente. Or, la typhoïde, le choléra, la tuberculose etc. - maladies moyenâgeuses – complètement éradiquées dans le monde, ont trouvé chez nous un terrain favorable pour réapparaître et faire des ravages. Ainsi, ces troubles pathologiques sont devenues ici des maladies « pas trop logiques ».

 

- On annonce que l’avalanche des augmentations des prix n’aura qu’une incidence toute relative sur le pouvoir d’achat des citoyens, et que les travailleurs verront bientôt leurs situations financières améliorées. Or, ces derniers – bien derniers – asphyxiés par le col très serré de leur « chemise budgétaire » constatent, au contraire, que leur salaire diminue et que le sale air augmente.

 

- On s’enorgueillit d’avoir réussi un taux d’électrification dépassant les prévisions, que le village le plus reculé reçoit le précieux jus qui est synonyme de bien-être, de progrès. Or, les pannes d’électricité sont devenues presque rituelles, les désagréments qui en résultent sont devenus un phénomène… courant qui fait péter les plombs de l’usager. Et chaque fois que celui-ci disjoncte, il est pris dans une sarabande de va-et-vient sans trouver le fil conducteur qui arrêtera son… long circuit.

 

- On déclare que tous les moyens humains et matériels sont mis en œuvre pour permettre au sport de prendre son envol, et de donner à la jeunesse l’occasion d’extérioriser ses prédispositions et d’étaler ses performances. Or, les règles du « je » n’ont pas changé, la réalité n’a pas encore dépassé la… friction.

 

- On affirme que la culture, ensembles des connaissances qui permettent de développer le sens critique, le goût, le jugement, est une source qu’il faut soutenir et promouvoir pour garantir les développements intellectuel et économique. Or, dans les salles sales sombres, on fait du ciné mat ; dans les théâtres en pièces, on joue des comédies à sans acte ; dans les librairies et dans les bibliothèques vides, à la place de la lecture on est pris par un besoin de l’ire.

 

Le champ des contradictions est vaste, à vous de compléter la liste. Mais que faut-il faire pour changer tout cela ? A notre avis, il faudrait que la bonne voie l’emporte sur la mauvaise voix, l’écrit sur les cris, la connaissance sur les « connaissances », la conduite toujours à droite sur la conduite à gauche même adroite.

 


09/04/2012
0 Poster un commentaire

ÊTRE GAI ET RIRE… C’EST GUÉRIR !

ÊTRE GAI ET RIRE… C’EST GUÉRIR !



La Bruyère recommandait :
« Il faut rire avant que d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri ».  

La citation de Nicolas de Chamfort est également connue :
«La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri. »

Et lorsqu’on rit, on est heureux avec ce sentiment vif d’être immortel ! Oui, le rire est une thérapie efficace contre toutes les affections ; c’est même une panacée pour guérir toutes les maladies contractées par les « Tristus ».

Le rire, c’est assurément la plus bienfaisante maladie contagieuse connue à ce jour. En effet, quand il fuse, quand il devient inextinguible, il contamine toutes les personnes présentes… et tout le monde rigole, se marre, se tord, se tient les côtes, se fend la pipe, se dilate la rate…

Il y a, comme ça, des personnes dont le rire franc, tonitruant, est très communicatif ; quand on les entend s’esclaffer, on ne peut pas s’empêcher d’en faire autant. Et en leur compagnie, les malheureux deviennent illico des mâles heureux, et les soucieuses ne sont plus sous scieuse.

Je garde souvenance d’un ancien collègue hilare. Un rien déclenchait son rire joyeux. Il rit sans arrêt, il rit dans toutes les langues. Toutefois, le rire amazigh est celui qui le caractérise le plus. Avec lui, le travail s’effectue avec un réel plaisir ; avec lui, les heures passent en quelques minutes ; avec lui, chaque seconde est une goutte de miel… Dans ses moments d’euphorie, mon collègue offrait à nos yeux réjouis le bonheur personnifié.

« Le rire est le propre de l’homme »
disait Rabelais.
Oui, mais chez nous, à cause des hommes qui ne sont pas propres parce qu’ils aiment les ors durs, le citoyen n’a pas souvent l’occasion de rire. Et comme dans tous pays, la capitale c’est capital, on attend toujours le jour où quelqu’un viendra nous dire :

« Alger rit ! Alger rit ! ».




14/02/2012
0 Poster un commentaire